Depuis le cours élémentaire, la géographie était une matière que j'appréciais, du coup, lors de mon arrivée à l'Université, après un bref passage en AES, c'est tout naturellement que je me suis dirigé vers un cursus de géographe.
Bien plus attiré par la géographie « humaine » (oekoumène, politique...) que « physique » (géologie, géomorphologie...), je me suis donc orienté vers les filières « aménagement du territoire » et « urbanisme », en complétant mes compétences de géographe par le volet juridique, acquis au sein du Master « Management des Territoires Urbains » dispensé à Tours (urbanisme pur en gros !). Aujourd'hui, urbaniste rattaché au pôle de direction de l'Office Public Départemental d'HLM Nièvre Habitat, chargé des missions de renouvellement urbain, j'ai quotidiennement l'occasion d'utiliser ce que la géographie m'a apportée : jeu d'échelle (je passe tout aussi bien de l'échelle départementale à celle du quartier ou de l'îlot même), connaissance en matière d'habitat (pour mieux comprendre les sources des maux urbains que rencontrent les quartiers sur lesquels je travaille), ouverture d'esprit sur le monde et ses cultures (monde arabe), culture générale...
Malgré le petit nombre d'étudiants à faire « géographie » par rapport aux filières telles que « médecine » ou « psychologie », le profil de géographe est actuellement recherché sur le marché de l'emploi par bon nombres d'entreprises, publiques comme privés, liées notamment à l'urbanisme ou à l'aménagement du territoire, et ce aux quatre coins du pays ; pour preuve fraîchement diplômé (M2pro) en 2007, j'ai immédiatement trouvé un emploi en CDI.
