Vincent B. Docteur en géographie, Qualifié en science politique, Analyste à l’Observatoire des Pays Arabes, Paris

Un géographe qui ne fait plus de géographie... C'est le lot de beaucoup d'entre nous, et c'est ce qui m'est arrivé. C'est pourtant à la géographie, à la pluridisciplinarité de notre formation, à la spatialisation des phénomènes et, partant, à l'analyse des « acteurs du monde », que je dois mon activité actuelle. Comme cela est souvent le cas, mon orientation professionnelle s'est jouée en Maîtrise. L'étude d'une ville du Sud tunisien m'a ancré durablement au Sahara, tout en m'ouvrant davantage aux sciences sociales. Ma thèse de doctorat a élargi mon domaine de compétences à la politologie et à d'autres pays du Monde arabe, à la Mauritanie plus particulièrement, un Etat au sein duquel j'ai pu tisser un solide réseau de relations parmi les dirigeants. Après deux années d'enseignement de la géographie urbaine et politique à l'Université de Strasbourg, le temps de finir mon doctorat et d'obtenir une double qualification (CNU) en géographie et en science politique, j'ai rejoint l'Observatoire des Pays Arabes, le cabinet privé du consultant Antoine Basbous. L'intérêt des multinationales pour la Mauritanie, après la découverte de pétrole (2006), leurs préoccupations après le coup d'Etat de 2005 et le nombre limité de connaisseurs des réalités de ce pays ont déterminé mon recrutement. Néanmoins, dans ce monde fermé de la consultance, régi par la confidentialité et par la confiance entre collaborateurs, les postes (peu nombreux) ne sont pas affichés et les recrutements nécessitent souvent que l'on soit présenté par un intermédiaire. Les candidatures spontanées restent cependant un excellent moyen de se faire connaître, pour une embauche ou une période de stage (transformable), selon votre niveau de qualification. Mais attention : si les recrutements à Bac+4 sont possibles, les exigences du travail sont telles qu'elles condamnent tout projet de doctorat éventuel.